Julia Gertseva

Julia Gertseva spicca sull’intero cast per carisma scenico, magnetica nell’interpretare a tutto tondo una Contessa algida, temibile nella sua austerità ammantata di mistero. Un’espressività che si riflette anche nel canto, con una vocalità duttile che spazia da mezzevoci delicate nella nostalgica canzone francese “Je crains de lui parler la nuit” al distaccato e pregnante fraseggio che scandisce il Monologo delle Tre Carte.
Operateatro

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​Grandiose extravagance
L'autre protagoniste essentielle, c'est bien sûr la Comtesse. Si les premières interventions de Julia Gertseva n'avait pas été très marquantes, pour les raisons qu'on a dites à propos des ensembles, c'est peut-être qu'elle se réservait pour sa grande scène du 2, « Je crains de lui parler la nuit… ». En 2005, elle avait chanté sur cette même scène le petit rôle de Pauline. Elle y revient pour cette Comtesse au bord de la tombe (je parle du personnage) dont elle propose une incarnation hallucinée/hallucinante, quelque chose qui tient de la performance ou du happening. Personnage habité par sa vision telle une Pythie, gestes démesurés, danse de mort. Quand l'extravagance atteint de telles dimensions, à une telle hypertheâtralité, au-delà de tout réalisme  bien sûr, on n'a plus qu'à se laisser fasciner. Cocteau avait trouvé l'expression  « monstres sacrés » pour désigner certains grands prêtres du cérémonial théâtral. Cette courte scène tient de cela. Peut-on parler de chant ? Est-ce bien chanté ? Est-ce même chanté ? On ne se pose plus la question. On se laisse emporter, c'est tout.
Forum Opera

​Julia Gertseva incarna una Contessa algida e autoritaria, dal portamento aristocratico e distaccato, in possesso di una vocalità morbida nell’emissione e di tinta ambrata; la canzone “Je crains de lui parler la nuit”, dal Richard-Coeur-de-Lion di André-Ernest-Modeste Grétry, è cesellata con gusto, delicata nostalgia e soffici mezzevoci.
Conessi all’opera

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